Cathy Muller, claireaudiente, répond aux questions d’objectifsante.mu sur le vortex de Riambel. Et sur la vie après la mort…
Cathy Muller, comment commence cette histoire de claireaudience ?
Mon nom est Cathy Muller, mais Hinri de mon nom d’âme. Avant 1999, je vivais comme tout le monde… J’allais bien dans ma vie, j’avais une agence immobilière en Suisse et tout se passait bien. Je ne me posais aucune question sur ce qui se passait après la mort, je n’y pensais même pas.
Vient ensuite ce moment où ma fille Lina tombe malade d’un cancer en 1999. Le monde s’écroule pour nous, la médecine n’y pouvait rien. C’est à ce moment précis que, n’ayant rien à perdre, je me mets en contact avec une dame qui communique avec son frère décédé. Elle ne m’a pas dit si Lina allait vivre ou pas, juste que j’ai eu à ce moment-là une ouverture par rapport à l’après-vie. Lina a eu un cancer très rare et l’acharnement thérapeutique a été éprouvant à vivre. Quand elle s’est retrouvée en rémission, j’ai pris la décision de passer quelque temps à Maurice, mon mari étant mauricien.
Cette pause a été salutaire. Lina allait de mieux en mieux, petit à petit elle revivait et retrouvait son appétit. Sa guérison ne faisait pas de doute. Et puis, un méchant virus débarque, toute la famille l’attrape et les cellules cancéreuses de Lina ont réapparu en masse. Elle est décédée ici à Maurice le 9 octobre 1999.
Le choc a dû être terrible…
Oui, en effet. À partir de cet instant, je pense que j’ai cessé de vivre. Ou plutôt je n’ai vécu que pour mes deux enfants Lucie et Sanjana. Mais petit à petit, Lina s’est mise à rallumer les lumières en moi. Dès le jour même de son départ, elle a commencé à se manifester.
Dans quel sens ?
Elle a fait des signes pour me montrer qu’elle était là. Des exemples tout simples, comme une bougie qui s’allume ou un jouet qui se met en route tout seul. Loin de me faire peur, j’étais contente de ses manifestations, heureuse d’avoir ses signes.
Vous en avez parlé à quelqu’un ?
À son père d’abord. Et à sa sœur Lucie qui, dès le départ, avait été très ouverte à tout ceci. Sinon, je ne pouvais en parler à personne, car je ne connaissais personne ici. Je n’étais sûre de rien de toute façon.
Et les manifestations ont continué ?
Oui, tout à fait. D’abord avec un pendentif de Lina que je gardais dans ma main et qui se mettait à bouger sans raison. C’est là que j’ai compris que nous avions enfin trouvé un moyen de communication. Elle a commencé par montrer des lettres et j’ai ensuite appris à lire ses messages derrière mes paupières. J’ai également entendu sa voix et je l’ai vue aussi, à travers des voyages astraux.
Pourquoi rester ensuite à Maurice ?
Un an après la mort de Lina, je me sentais toujours comme un zombie. Je ne survivais que grâce aux messages de Lina et à mes autres enfants. Je n’ai plus voulu repartir sur la Suisse et je suis restée à Maurice.
Au fil du temps, avec Lina, j’ai compris que je pouvais travailler sur les guérisons de l’âme. Elle m’a tout appris et tout expliqué. Elle pouvait ainsi parler à travers moi pour aider les gens. J’ai été présentée aux maîtres de l’au-delà et aux archanges. Un jour, Lina m’a parlé de la formation d’un groupe à l’île Maurice. Qui s’appellerait « Travailleurs de l’Amour » et qui aurait des missions et des œuvres précises.
Comment s’est constitué ce groupe ?
Je recevais des gens en consultation et dès que c’était un membre potentiel, je recevais un petit signe (rires). On s’est retrouvé à une bonne vingtaine de personnes et nous recevions dès lors des messages de Lina et d’autres êtres de lumière. Ils nous demandaient d’ouvrir un centre de thérapie, d’écrire des magazines, des livres et de faire de la méditation. C’est à travers eux que nous avons appris pour le vortex de Riambel.
C’est quand même impressionnant que le premier des 14 vortex énergiques au monde ait été découvert à Maurice ! Pourquoi justement ce petit caillou dans l’océan Indien ?
Les êtres de lumières comparent Maurice à une mini-planète. C’est un petit bout de terrain avec des ethnies et religions différentes, des gens qui se côtoient et qui vivent ensemble… Je ne dis pas que tout est simple ici, j’y ai vécu dix ans et je sais que c’est loin d’être le cas. Néanmoins, il y a quand même une entente et de la ferveur ici. Au niveau de l’aura, c’est particulier. Ces dernières années sur la terre, l’aura est particulièrement sombre. Dans certains quartiers de certaines grandes villes, il est quasiment impossible de laisser passer des énergies, tellement c’est noir, comme une chape épaisse. À Maurice, c’est particulier et c’est fluide.
Comment le vortex de Riambel a-t-il été découvert ?
C’est un travail qui s’est fait par étapes. Dans un premier temps, les êtres de lumière nous ont indiqué où chercher. Au fil du temps, on nous a quadrillé l’endroit précis où le vortex se trouvait. Il n’y avait alors que filaos et ronces ! On est finalement arrivé sur le point central.
Nous recevions des consignes pour mettre en place ces œuvres célestes. Il a fallu demander un terrain au gouvernement, mais tout s’est mis en place et nous avons eu notre vortex. Nous avons construit la maison, sans la moindre roupie ! Juste avec des dons, des ventes de magazines et des prêts sans intérêt. C’est là qu’il nous faut avoir la foi, car c’est difficile. C’est un test de la foi.
Lina était-elle à vos côtés pendant la découverte du vortex ?
Bien sûr ! Elle a toujours été présente, même encore aujourd’hui. La mission de Lina a été de partir jeune, de me « réveiller » pour que l’on puisse ensemble s’unir et transmettre des messages célestes ; faire le pont entre le ciel et la terre. C’était sa mission, la mienne étant d’accepter que ma fille parte jeune pour effectuer un tel travail.
Treize autres vortex ont ensuite été trouvés par la suite…
Oui on nous avait dit qu’il y en aurait quatorze. Le vortex mauricien est l’exemple par excellence ! Les autres ont été trouvés par des concours de circonstances. On nous a envoyé les bonnes personnes qui nous ont aidés à les découvrir.
Spiritualité, vortex, énergie, en quoi tout ceci est-il important en 2016 ?
Si nous sommes sur terre, si nous sommes incarnés, c’est pour guérir notre âme. Sinon, cela ne sert à rien. Nous sommes venus sur terre avec un cahier des charges. Nous sommes là pour comprendre certaines choses, régler des dettes, remplir des contrats et faire la paix avec certaines âmes. Nous sommes ici pour une évolution, une guérison et une élévation de l’âme. Il n’est pas obligé de comprendre tous ces termes.
L’important est de vivre dans l’amour de soi pour s’élever dans la lumière.
Aux sceptiques qui disent que toute cette spiritualité ne sert à rien, car en fin de compte, il faut avoir les pieds sur terre pour manger et vivre, vous répondez quoi ?
Ces notions servent à relativiser nos problèmes sur terre. Du moment que l’on a cette ouverture vers une meilleure compréhension de l’âme, on se rend compte que la vie n’est qu’un voyage. On part d’une rive pour arriver sur une autre. Comme dans n’importe quel voyage, il y aura des moments plus difficiles que d’autres. Des moments d’ennui, de tempête, etc.…
Nous avons tous une croix à porter. Mais si la barque est trop lourde, elle coule. D’où la raison de vider les poids au fur et à mesure. C’est vrai que les problèmes financiers, les souffrances et les injustices peuvent nous couper du contact avec la Source.
Mais quand on a la foi et qu’on arrive à lâcher prise, on peut demander à ce que l’Être suprême s’en occupe.
Pour finir Cathy, des nouvelles de Lina ?
(Grand sourire) Elle est toujours là. Et elle va nous dire un petit mot parce qu’elle aime bien s’exprimer aussi. Je vais la laisser parler :
« Je veux que tu écrives qu’il y a sur terre des liens d’amour qui existent, des connexions tellement fortes, grâce à l’union entre les âmes. Les liens d’amour sont indestructibles. Faites confiance en vos âmes, elles vous mènent sur le bon chemin des retrouvailles. Sur des chemins d’apprentissage pour comprendre, apprendre et profiter des acquis avec cette joie profonde qui vous habite, mais que vous avez oubliée. Vous avez oublié cette joie profonde, vous l’avez recouverte de gravats. Cette joie profonde qui n’est pas uniquement un rire quelconque, mais cette joie qui nous unit. Nous sommes unis, ayez la foi. Avec la foi, tout est tellement plus simple. Chacun d’entre vous, même ceux qui ne pensent pas être dignes, est guidé.
Je suis la petite Lina et j’ai beaucoup grandi, beaucoup appris et je suis heureuse de pouvoir m’exprimer. Heureuse d’avoir une partie de moi sur ce vortex de Riambel. J’aime cette île. J’y ai vécu mes derniers jours. J’aime cette île ».
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